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  • Thibaul Gond

Mozart, un géant parmi les hommes.


Nul homme n'à marqué son époque autant que Mozart, ses enemis le raillaient, ses rivaux l'admirait, ses amis le plaignaient.

L'oeuvre de sa vie nous prouve que la marque immortelle du génie s'obtient toujours à titre posthume.

Virtuose génial dans tous les domaines musicaux sur lesquels il jetait son dévolu, aussi brillant au piano qu'au violon, maître absolu de l'Opéra, il y a incontestablement eu un avant et un après Wolfgang Amadeus Mozart.

L'"époque Mozart" marque donc un tournant décisif dans l'histoire de la musique, cette époque à été temoin de la perfection atteinte par le grand homme tant au concerto qu'à la sonate ou encore la symphonie mais la clé de voute de son génie, où dans une explosion sensorielle il revelait au commun des mortel l'immensité de son talent est inconstestablement l'Opéra, seule représentation artisitique qui enveloppe totalement les cinq sens et transporte l'homme ordinaire au niveau des dieux et de l'absolu.

Dès l'âge de six ans, il écrivait ses premières partitions, à onze, il compose son premier opéra, pour un enfant qui a connu comme éducation uniquement celle de son père (un musicien commun mais passionné), c'est incontestablement la marque du génie dans son expression la plus pure, un don des dieux que sa famille exploitera durant la majeure partie de sa jeunesse en le faisant déambuler à travers tout l'Europe tel un ange descendu sur terre pour nous éclairer, d'ailleurs ne l'appelait-on pas "Amadeus" ? (aimé de dieu)

A l'adolescence Mozart rentre au service du Prince-archevêque de Salzbourg afin d'assurer un statut officiel au petit chef d'œuvre et de mettre sa famille à l'abri du besoin, fini les voyages, place à l'apprentissage des règles de l'art et à l'autorité dure et ferme de son nouvel employeur.

La force fulgurante qui habitait le fils prodigue ne resta pas longtemps docile au sévère archevêque et malgré une existence confortable la famille reprit les routes d'Europe lorsque Mozart avait vingt ans.

Peu après vint le temps de l'indépendance, ce fut à peu près la seule période durant laquelle Mozart fût libre, réellement libre, pas encore esclave du jeu ou de l'alcool, il menait cependant grand train et travaillait avec les plus grands de son temps jusqu'à l'empereur Joseph d'Autriche qui lui commanda un Opéra en 1782.

"Lorsque la volonté de puissance quitte un organisme arrive le déclin", c'est la triste fin de ce géant parmi les hommes qui après une courte existence insouciante et fastueuse perdit quasiment tout, son protecteur Joseph d'Autriche, son argent, sa réputation, même son talent semblait vaciller jusqu'à son dernier Opéra (la flûte enchantée) écrit en commun et présentée dans une salle privée de Vienne en 1791.

La maladie, les dépendances diverses, et pour finir la dépression morbide ont finalement eu raison de la volonté de cet être "aimé des dieux ", car les forces mobilisée pour faire naître un génie sont souvent les mêmes qui se retournent contre lui et le dévorent lorsque le monde est trop étroit pour créer à nouveau, ainsi les energies créatrices deviennent destructrices lorsque on les prive de matière.

Comme en temps de paix le belliqueux s'agresse lui-même le trait commun du génie est de ne pas tolérer la paresse et l'inaction.

Mozart meurt à trente-cinq ans, seul, pauvre, mais accède finalement ainsi à l'immortalité.

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